Mutilation politique dans la culture byzantine

Représentation de l'aveuglement de Léon Phocas après sa rébellion infructueuse contre Romain Lécapène, dans la Chronique de Skylitzès de Madrid

La mutilation est une méthode courante de punition pour les criminels dans l'Empire byzantin, mais elle a également un rôle dans la vie politique de l'empire[1]. En aveuglant un rival, non seulement on restreint sa mobilité, mais on lui rend également presque impossible de mener une armée au combat, qui est alors une part importante de la prise de contrôle de l'empire. La castration est également utilisée pour éliminer les adversaires potentiels.

Dans l'Empire byzantin, pour un homme, être castré signifie qu'il n'est plus un homme, « il vit une vie qui est à moitié morte »[2]. La castration élimine également toute chance que des héritiers naissent pour menacer la place de l'empereur ou des enfants de l'empereur au trône. D'autres mutilations courantes sont par exemple la section du nez (rhinotomie) ou l'amputation de membres.

  1. Marcus Louis Rautman, Daily life in the Byzantine Empire, Greenwood Press, (ISBN 0-313-32437-9 et 978-0-313-32437-6, OCLC 62085464, lire en ligne)
  2. Kathryn M. Ringrose, The perfect servant : eunuchs and the social construction of gender in Byzantium, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-72016-6, 0-226-72016-0 et 978-0-226-72015-9, OCLC 191726886, lire en ligne)

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